Au moment de l’annonce j’ai eu l’impression de disparaître sous terre. Tous les matins, je me réveillais en me répétant que ce devait être un cauchemar. Mais la réalité était bien celle de la maladie et il a fallu affronter les journées. J’étais impliquée à 150 %. On a vécu la maladie au jour le jour.
Le plus difficile à vivre demeurait l’attente des résultats d’examen : une période de 3 semaines où la vie de François tenait à un fil. Puis une fois que le diagnostic tombait, c’était moins difficile et on était dans l’action.