Le témoignage d'Elisabeth
Elisabeth a 35 ans et habite à Orléans. Elle a été diagnostiquée d’un cancer du poumon en septembre 2017 et nous fait part de son combat contre la maladie.
LE DIAGNOSTIC D’ELISABETH
En septembre 2017, j’ai commencé à ressentir de grosses douleurs au niveau de mon corps. Je pensais que c’était des douleurs liées au stress, à mon environnement professionnel ou personnel. On a découvert que c’était un cancer du poumon métastatique de stade 4.
« Je pensais que c’était des douleurs liées au stress, à mon environnement professionnel ou personnel. »
FAMILLE & AMIS
Ça a été très difficile pour eux d’apprendre la nouvelle parce que j’ai été la première d’une grande famille à être touchée, on est cinq dans la famille. Mes parents, mes grands-parents n’ont jamais été touchés par un cancer. Au final, il y a eu beaucoup de peurs, qui ont notamment été créées par les médias, par les films en fait. Quand on parle d’une personne qui a un cancer, on le voit tout le temps sans cheveux alors que moi je n’ai pas perdu mes cheveux. Ils sont restés comme ça, tel quel.
« Ça a été très difficile pour eux d’apprendre la nouvelle parce que j’ai été la première d’une grande famille à être touchée. »
GESTION DE LA MALADIE
On a tous une façon différente de vivre la maladie, certaines personnes préfèrent le garder pour elles. Moi j’ai décidé d’en parler librement et ouvertement parce que c’est un droit.
« Moi j’ai décidé d’en parler librement et ouvertement. »
SANTÉ & ALIMENTATION
Au niveau de mon hygiène de vie, il faut savoir que je suis quand même unesportive, j’ai un club de boxe sur Orléans, sur Saint Jean de la Ruelle. J’ai toujours fait du sport, j’ai une alimentation assez saine au final. Je ne bois pas de lactose, j’ai arrêté le lait depuis très longtemps, la viande je la limite naturellement.
« J’ai toujours fait du sport, j’ai une alimentation assez saine au final. »
VIE PROFESSIONNELLE & FINANCE
Au travail ça s’est très bien passé parce que j’ai eu vraiment un gros soutien de macollectivité, de mes responsables qui venaient me voir quotidiennement à l’hôpital.
« Au travail ça s’est très bien passé parce que j’ai eu vraiment un gros soutien de ma collectivité. »
ET DEMAIN ?
Demain je pense et j’espère apporter vraiment mon expérience auprès de personnes qui vivent cette épreuve. Aujourd’hui, je pense qu’on a énormément besoin de personnes qui peuvent être des intermédiaires entre le corps médical et le malade ou les familles.