Quand j’ai appris le diagnostic de Fanny d’un cancer du poumon, j’ai eu une phase de déni. Fanny était beaucoup plus réaliste que moi. Elle avait conscience de la gravité de sa maladie.
J’étais sous le choc. J’avais des connaissances sur la maladie, je connaissais une autre personne souffrant du même cancer, mais j’avais quand même du mal à réaliser qu’elle soit elle aussi touchée par cette pathologie. Je ne me suis pas dit : « pourquoi elle et pas moi », mais je me suis dit que ça pouvait toucher tout le monde, et que ça pouvait me toucher aussi.