Depuis l’opération je suis essoufflée et très fatiguée mais sinon ça va ! J’ai eu une baisse de moral quand tout a été fini. Finalement, quand les médecins ne sont plus là, ça fait peur.
Je me sens plus fragile de toute façon, on se dit que ça n’arrive pas toujours qu’aux autres.J’ai vécu des moments difficiles, que je n’espère pas revivre. Les traitements sont durs à supporter...Je veux profiter des petites choses de la vie, avoir des petits-enfants peut-être !
J’apprécie les instants simples. Aujourd’hui, on s’énerve pour des conneries, ça veut dire que les choses futiles reviennent. C’est ça la réalité, la vraie vie. Même si c’est différent qu’avant la maladie : le soir, je suis fatiguée, quand je fais les magasins, au bout d’une demi-heure, je suis fatiguée.
Mon sommeil a changé aussi, je m’endors bien mais je suis très souvent réveillée vers 4 heures du matin. Je vais peut-être tester les médecines douces. Parce qu’aujourd’hui, je ne veux plus voir de médicaments !
Cette année était comme irréelle, on ne peut jamais être préparé à vivre ça.
Maintenant, dès qu’on peut, on bouge : Bruxelles, Toulouse, Normandie. Je veux passer du temps avec les gens que j’aime. Il faut profiter !